« C’est un achèvement majeur pour l’Europe. […] Aucun pays européen n’aurait pu faire cela tout seul, a déclaré la commissaire européenne à l’Industrie, Elzbieta Bienkowska. C’est le résultat d’un effort commun pour concevoir et construire le système de navigation le plus précis du monde. »

Une offre supplémentaire

L’Europe n’est cependant pas en pole position puisque le GPS américain, le Glonass russe ou encore le Beidou chinois fonctionnent déjà. En pratique, une poignée de privilégiés, possesseurs du seul smartphone compatible avec Galileo pourra capter le nouveau signal dans la journée de jeudi.

 

Une simple mise à jour pour utiliser la nouvelle technologie sera suffisante pour certains appareils, selon la commission. Mais pour une arrivée en masse des produits compatibles avec Galileo, il va falloir être un peu patient.

Complètement opérationnel en 2020

Au démarrage, la précision de Galileo ne sera pas optimale et le signal ne sera pas disponible tout le temps. Il faudra attendre 2020, date à laquelle une trentaine de satellites seront en orbite contre une quinzaine aujourd’hui, pour que le système puisse offrir sa meilleure précision sur tout le globe.

 

Galileo étant compatible avec le GPS, l’utilisateur pourra accéder aux deux systèmes simultanément et améliorer la qualité et la fiabilité de sa position. Lancé en 1999 par l’Union européenne, Galileo, un budget de plus de 10 milliards d’euros devrait être totalement déployé et opérationnel en 2020.