Ça n’était pas arrivé depuis 2014 au Cambodge : deux cas de contamination humaine à la grippe aviaire ont été enregistré ces derniers jours. Le patient zéro, une fillette de onze ans est décédée mercredi à l’hôpital. Son père, âgé de 49 ans, est sorti positif au test « H5N1 » administré aux personnes proches de l’enfant. Le Cambodge a lancé des recherches pour détecter la source des infections. Des oiseaux sauvages morts ont été retrouvés non loin du village de la famille touchée.
L’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) se dit peu inquiète mais insiste sur l’importance de surveiller ce nouveau foyer de contamination. « On a déjà vu un cas similaire en Equateur en janvier dernier, le phénomène n’est pas inconnu. »
Maîtriser le risque
A une heure où le virus frappe fort dans les élevages de volailles en Europe, cela interroge. « Le risque de transmission à l’homme est jugé faible aujourd’hui, mais dans des conditions où les élevages respectent des normes sanitaires adaptées », juge l’Anses. En clair, les mesures de biosécurité prises dans les élevages de volailles permettent de penser que tout est mis en œuvre pour maîtriser le risque de transmission à l’Homme en France.
Au cours des deux dernières décennies, il y a eu 868 cas confirmés de H5N1 chez l’homme dans le monde, avec 457 décès recensés, selon les données de l’Organisation mondiale de la santé.