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Le 9 juin 1945, le premier numéro de La France Agricole paraissait. Pour souffler ses 80 bougies, la rédaction a confié à des étudiants de sept établissements agricoles plusieurs pages de son édition du 30 mai 2025. Pour l’occasion, quatre de nos journalistes, Raphaëlle Borget, Vincent Guyot, Alexis Marcotte et Pierre Peeters se sont rendus au lycée agricole de Pau-Montardon (Pyrénées-Atlantiques), au lycée agricole La Touche de Ploërmel (Morbihan), au lycée agricole et viticole de Crézancy (Aisne), au Centre de formation situé à La Ferté-Macé (Orne), et à l’Agro Campus de Vesoul (Haute-Saône). Une cinquième, Aurore Coeuru, a géré les relations avec le lycée de Toulouse-Auzeville (Haute-Garonne). Et nous avons travaillé en visio avec le lycée agricole d’Ondes (Haute-Garonne).
Des reportages à préparer
Après une première rencontre pour leur expliquer les bases du métier, ils les ont accompagnés en reportage à la rencontre des agriculteurs. Pour ces journalistes en herbe, « le plus compliqué c’est la rédaction… Je pense que les interviews seront plus faciles », confie Oriane Legrain, élève en première baccalauréat sciences et technologies de l’agronomie et du vivant (STAV) à Crézancy.
Quelques minutes avant de se rendre sur les lieux de leur premier reportage, les élèves partagent leurs ressentis. « Je ne suis pas stressé, on va passer un bon après-midi », s’amuse Lucas Michel, étudiant en BTSA Acse au Centre de formation de La Ferté-Macé. Un sentiment que tout le monde ne partage pas : « Je suis concentrée », répond Amélie Borel, sa camarade de classe, les sourcils froncés.
Retour devant l’écran pour l’écriture des articles
Avec sérieux et curiosité, les élèves ont mené à bien leurs reportages. « On a préparé tout type de questions pour la Cuma, pour le président et les salariés », décrit Nolan Horiot, étudiant en BTS 1 du lycée de Vesoul Agro Campus. À la fin d’avril et au début de mai, les premiers articles arrivent dans les boîtes mail des journalistes.
De la fertilisation azotée au pastel des teinturiers d’Occitanie, en passant par le démarrage des porcelets en maternité, le travail de relecture commence. Dans un dernier effort collectif, les virgules sont déplacées, les informations précisées, et les idées creusées. Après plusieurs échanges, la copie est prête pour la mise en page.
Dans la dernière ligne droite
Dans la nuit du mardi 27 au mercredi 28 mai, c’est à l’imprimeur de donner un dernier coup de collier, pour que le magazine arrive le plus rapidement possible dans vos boîtes aux lettres. Comme pour chaque numéro de l’hebdomadaire, une deuxième course se joue en parallèle : leur mise en ligne sur le site internet de La France Agricole pour que ces articles soient disponibles sur tous les canaux de diffusion. Une page spéciale 80 ans a été créée pour l’occasion.
Dans les pages de l’hebdomadaire et sur son site, la rédaction de La France Agricole vous propose de découvrir le résultat de cette aventure collective entamée en janvier et portée par l’énergie de toute une équipe. Entre héritage et relève, ces pages sont peut-être aussi le témoin de vocations naissantes. L’ensemble des rédacteurs, élèves et journalistes, vous souhaitent une bonne lecture !
