« L’un des cinq porcs » d’une ferme dans l’Oregon a « été infecté par le H5N1, marquant la première détection du H5N1 chez des porcs aux États-Unis », a déclaré dans un communiqué le ministère américain de l’Agriculture (USDA), le 30 octobre 2024.
« Les animaux n’étaient pas destinés à la vente pour l’alimentation, ajoute le ministère. Il n’y a pas d’inquiétude à avoir pour la sécurité de l’approvisionnement en viande de porc du pays. »
Crainte d’une mutation du virus
Le porc testé positif ne montrait pas de signe de maladie, mais a été testé comme les autres par précaution dans cette exploitation qui abrite également des volailles et du bétail, et qui a été placée en quarantaine. Deux autres porcs se sont avérés négatifs et le résultat du test pour deux autres est encore attendu. Tous ont été euthanasiés.
Cette annonce intervient alors que les États-Unis sont confrontés à une propagation inédite du virus dans les troupeaux de vaches. Les experts s’inquiètent du nombre croissant de mammifères infectés par la maladie. Ils craignent qu’une forte circulation ne facilite une mutation du virus qui lui permettrait de passer d’un humain à un autre. En juillet 2024, les autorités américaines avaient annoncé de nouveaux cas humains de grippe aviaire, portant à huit le nombre de personnes infectées par le virus d’origine animale depuis le printemps 2024.
Le séquençage génomique du virus provenant des volailles infectées n’a révélé « aucun changement du virus » qui laisserait penser qu’il est devenu « davantage transmissible entre humains », selon le communiqué de l’USDA.