« Une très forte mortalité de canards a été enregistrée le 5 décembre 2020 dans un élevage de la commune de Bénesse-Maremne, annonce la préfecture des Landes dans un communiqué de presse diffusé ce dimanche 6 décembre 2020. Le laboratoire des Pyrénées et des Landes a confirmé la présence d’influenza aviaire de type H5. L’exploitation atteinte a été placée sous arrêté préfectoral de surveillance. »

 

La préfecture des Landes a mis en place un périmètre de contrôle temporaire qui couvre 15 communes autour du foyer d’influenza aviaire suspecté.
La préfecture des Landes a mis en place un périmètre de contrôle temporaire qui couvre 15 communes autour du foyer d’influenza aviaire suspecté.

Quinze communes sous surveillance

Les autorités sanitaires attendent maintenant le résultat du laboratoire national de référence. En attendant, la préfecture a délimité « une zone de contrôle temporaire autour de l’élevage atteint et l’élevage suspecté est en cours de dépeuplement préventif ». La zone de contrôle temporaire couvre le territoire des communes suivantes :

  • Angresse ;
  • Bénesse-Maremne ;
  • Biaudos ;
  • Capbreton ;
  • Labenne ;
  • Ondres ;
  • Orx ;
  • Saint-André-de-Seignanx ;
  • Saint-Jean-de-Marsacq ;
  • Saint-Martin-de-Hinx ;
  • Saint-Martin-de-Seignanx ;
  • Saint-Vincent-de-Tyrosse ;
  • Saubrigues ;
  • Soorts-Hossegor ;
  • Tarnos.

Limiter les contacts avec des oiseaux sauvages

L’arrêté préfectoral prévoit que sur l’ensemble du territoire de ces communes :

  • Aucune volaille et aucun autre oiseau captif ne doivent entrer dans les exploitations ou en sortir ;
  • Les volailles et autres oiseaux captifs doivent être maintenus dans leurs exploitations, que ce soit dans leurs locaux d’hébergement ou dans d’autres lieux de l’exploitation permettant leur confinement et leur isolement, notamment afin de limiter les contacts avec les oiseaux sauvages ;
  • Tous les détenteurs d’oiseaux professionnels et particuliers mettent en œuvre les mesures de biosécurité adaptées pour prévenir le risque de diffusion de la maladie, en particulier via le contact avec les oiseaux sauvages, en protégeant l’accès à l’alimentation, à l’abreuvement, aux silos et stockage d’aliments ;
  • Tout mouvement de personnes, de mammifères des espèces domestiques, de véhicules et d’équipement à destination ou en provenance d’exploitation d’oiseaux est évité autant que faire se peut, les mouvements nécessaires font l’objet de précautions particulières en termes de changement de tenue, de parcage des véhicules en dehors des zones d’élevage et de nettoyage et désinfection à l’entrée et à la sortie des exploitations afin d’éviter les risques de propagation de l’infection.

Un niveau de risque élevé

La préfecture rappelle que comme sur une partie du territoire national, le niveau de risque pour tout le département reste « élevé » vis-à-vis de l’influenza aviaire hautement pathogène. Ce qui se traduit par un certain nombre d’obligations pour tous les propriétaires ou détenteurs de volailles et d’autres oiseaux captifs :

  • Claustration des animaux, ou protection par des filets de tout contact avec des oiseaux sauvages ;
  • Réduire les parcours en excluant le contact et la proximité des points d’eau naturels ;
  • Surveiller quotidiennement ses oiseaux et, le cas échéant, signaler sans délai à un vétérinaire tout comportement anormal ou tout signe de maladie de ces derniers.

La préfecture ajoute, que sur tout le département, elle interdit :

  • Les rassemblements d’oiseaux ;
  • Le transport et le lâcher de gibiers à plumes ;
  • Le transport des appelants pour le gibier d’eau.