Numéro après numéro, nous évoquons les interrogations des agriculteurs, des éleveurs, des techniciens, des coopératives, des chercheurs et de toutes les forces vives du secteur.
Informer, analyser, contextualiser : telle est notre mission. Notre rédaction de plus de soixante journalistes, répartis sur tout le territoire, enquête sur les enjeux techniques, économiques, politiques, réglementaires et humains du secteur agricole, avec une exigence constante de précision et de fiabilité.
Une presse indépendante, solide et experte n’est pas un confort. C’est une infrastructure essentielle à la compréhension des défis techniques, à la diffusion de l’innovation et à la prise en compte de l’agriculture dans le débat public. Chaque semaine, ce sont 90 000 exemplaires de La France Agricole qui sont adressés à ses lecteurs, et le site éponyme génère plus d’un million de visites mensuelles (chiffres certifiés par l’ACPM).
Un équilibre fragilisé
Cette mission, pourtant indispensable, est aujourd’hui sous pression.
La hausse unilatérale annoncée de +7 % des tarifs postaux dès janvier 2026 — déconnectée des engagements antérieurs fixés jusqu’au 31 décembre 2026 — menace l’accès équitable à l’information pour les lecteurs de la presse professionnelle et agricole.
À cela s’ajoutent des difficultés persistantes de distribution : retards, désorganisation, manque de fiabilité… Quand nos lecteurs ont, eux, besoin d’une information à jour pour décider, anticiper et agir.
La hausse unilatérale annoncée de 7 % des tarifs postaux, dès janvier 2026, menace l’accès équitable à l’information.
Dans un contexte où les exploitations affrontent inflation, aléas climatiques, nouvelles normes, volatilité des marchés et interrogations sociétales croissantes, affaiblir l’accès à une information fiable serait un contresens historique.
Alors que la désinformation circule en continu, La France Agricole, comme d’autres médias agricoles professionnels, reste un repère, une source d’information structurée, vérifiée et utile.
Un appel au soutien
Pour garantir une information accessible et pluraliste, nous demandons :
- le maintien des engagements État/Poste/presse jusqu’à la fin de l’année 2026, avec une progression proche de l’inflation ;
- une amélioration durable de la qualité de distribution ;
- des aides identiques à la presse généraliste.
La France Agricole, comme d’autres titres agricoles historiques, représente un lien autour de la connaissance et du savoir. Nous appelons les pouvoirs publics, La Poste, les filières agricoles, nos lectrices, lecteurs, abonnés et partenaires à défendre ce lien.
Informer l’agriculture, c’est contribuer à la souveraineté alimentaire, soutenir un métier essentiel et maintenir un tissu rural vivant. Protégeons ce bien commun.