Pour répondre à la crise actuelle, le gouvernement a débloqué 300 milliards d’euros de prêts garantis par l’État (PGE) à destination des entreprises. Pour celles de moins de 5 000 salariés, les pouvoirs publics s’engagent à assurer 90 % du montant du prêt.

Un prêt à court terme

Le montant maximum de ce dernier est équivalent à trois mois de chiffres d’affaires sur l’année 2019. Si les comptes certifiés de cette année ne sont pas encore disponibles, il est possible d’utiliser une attestation de l’expert-comptable ou du commissaire aux comptes, ou de transmettre les comptes de 2018 certifiés­. Le coût du prêt comprend le taux d’intérêt de la banque sans marge réalisée­, plus le taux de garantie de l’État de 0,25 %.

Attention, les entreprises faisant l’objet d’une procédure collective ne sont pas éligibles à ce dispositif. Celles concernées par une procédure préventive amiable peuvent en bénéficier, tout comme les entreprises unipersonnelles sans salarié. Le ministère de l’Économie précise que le PGE est cumulable avec les autres dispositifs d’aides élaborés par les pouvoirs publics.

Le PGE se matérialise par un prêt à court terme d’un an. Le remboursement se fait à l’issue de cette période. Avant son échéance, il peut être transformé en prêt à moyen terme, avec une durée d’amortissement maximum de cinq ans. Le coût de la garantie de l’État sera plus élevé pour les années suivantes.

La demande pour en bénéficier est à réaliser auprès de sa banque. Elle peut être déposée jusqu’au 31 décembre 2020. Suzie Terrier