Le lundi 13 février 2023, des représentants des chasseurs (Fédération nationale des chasseurs) et des agriculteurs (FNSEA, JA et Chambres d’agriculture France) ont échangé sur la lutte contre les dégâts de grand gibier. Il y a près de deux ans, les deux réseaux étaient parvenus à un accord actant un objectif fort : celui de « réduire, au niveau national, de 20 à 30 % les surfaces agricoles détruites par les sangliers », d’ici à trois ans.

Il restait à trouver un terrain d’entente entre les chasseurs et l’État sur le financement de cette politique. Selon le communiqué du 13 février, la signature de l'accord pourrait intervenir lors du Salon de l’agriculture à Paris.

Une boîte à outils

Chasseurs et agriculteurs se sont accordés sur trois points :

  • « une boîte à outils » pour augmenter les prélèvements de sangliers,
  • la possibilité d’agrainage dissuasif,
  • et une réforme de l’indemnisation.

Favoriser la biodiversité

La journée d’échanges a également porté sur la préservation de la biodiversité, le renforcement de programmes, menés conjointement par les chasseurs et les agriculteurs, comme Agrifaune ou Symbiose ou encore ceux relatifs à « l’implantation de haies, de surfaces et d’infrastructures écologiques favorables au petit gibier ».