Une étude publiée dans la revue Nature en mai 2024 a mis en lumière l’intérêt de la bactérie Cloacibacterium sp. CB-01, capable de convertir le protoxyde d’azote (N₂O) en azote gazeux. Le premier, puissant gaz à effet de serre, est principalement émis lors de la transformation de l’azote par les micro-organismes du sol, elle-même liée à l’utilisation d’engrais.
Selon les chercheurs, l’inoculation de cette bactérie dans des digestats de méthaniseurs appliqués aux champs peut réduire les émissions de N₂O de 50 à 95 % en fonction du type de sol. Ce qui pourrait diminuer les émissions anthropiques de N₂O en Europe de 5 à 20 %, et même davantage si d’autres types de déchets organiques étaient utilisés pour cultiver ces bactéries.