Pour les producteurs de fruits et légumes, les fongicides SDHI font partie d’une gamme d’outils diversifiés et indispensables, à leur disposition pour lutter contre la prolifération des maladies fongiques (OAD, solutions de biocontrôle, etc.), explique le collectif Sauvons les fruits et légumes de France à la suite de la publication des conclusions de l’Anses sur l’innocuité de ces produits phytosanitaires. Les agriculteurs rappellent qu’ils sont engagés dans des démarches de progrès pour produire dans le respect de l’environnement et des consommateurs.

 

Ces dernières années, la pression des maladies fongiques s’est fortement accrue, en lien notamment avec le changement climatique. Le printemps de 2018 a été particulièrement révélateur de ce phénomène : sans une utilisation raisonnée de fongicides en complément des moyens de lutte agronomique, des milliers de producteurs auraient perdu la totalité de leur récolte. Enfin, il convient de rappeler que les fongicides sont essentiels pour préserver la qualité sanitaire des denrées, en permettant notamment de limiter le développement de toxines naturelles préjudiciables à la santé humaine.

 

Pour le collectif, « les agriculteurs français doivent disposer de solutions pour produire localement. Si les agriculteurs conventionnels ou biologiques n’ont plus d’outils de production comme les fongicides SDHI, alors les productions seront délocalisées et la France devra importer ses fruits et légumes d’Espagne, de Turquie ou encore de Chine ! »