● « En France, la résistance de l’helminthosporiose aux Qol est bien implantée avec une fréquence moyenne de 30 % », rapporte le Réseau performance orge. Quand ce phénomène n’existe pas, toutes les strobilurines recueillent des résultats proches, avec la pyraclostrobine (Comet) légèrement en tête. En revanche, lorsque la résistance à Pyrenophora teres à cette famille est rencontrée, l’efficacité de toutes les strobilurines est atteinte. Cependant, Amistar (azoxystrobine) décroche beaucoup plus que Comet.
● Une dérive de sensibilité des IDM (triazoles) a été observée. Le prothioconazole, bien qu’affecté, reste toutefois le triazole le plus efficace sur helminthosporiose.
● Détectée depuis 2012 en Europe, la résistance aux SDHI est depuis en progression en France. « Les SDHI semblent en difficulté, et on peut tout aussi bien traiter avec un triazole + strobilurine », précise Jean-Yves Maufras, d’Arvalis.
Pour gérer les phénomènes de résistances à ce pathogène, l’institut rappelle qu’il ne faut pas utiliser deux SDHI par campagne. Il est recommandé d’alterner les modes d’action à l’échelle du programme. À noter qu’il est indispensable de limiter l’emploi de mélanges triples IDM + Qol + SDHI aux variétés les plus sensibles.