Le gouvernement a annoncé hier, le 27 octobre 2022, la mise en place d'un "amortisseur électricité" pour les petites et moyennes entreprises qui ne bénéficient ni du bouclier énergétique, ni de l'aide "gaz électricité" pour les gros consommateurs, ainsi que l'assouplissement des critères d'accès à cette dernière aide.
"Globalement ces mesures vont dans le bon sens", reconnaît la FNSEA, mais le syndicat estime que ces aides ne vont pas assez loin pour les agriculteurs et alerte "face au risque d'arrêts de production voire de cessation d'activité".
Des critères encore trop restrictifs
La FNSEA déplore que "le plafond de puissance électrique de 36 kVA continue à s'appliquer" pour les PME qui bénéficient du bouclier énergétique. La FNSEA est déçue en ce qui concerne les aides pour les gros consommateurs de gaz, elle estime que les assouplissements concernant les critères d'accès à l'aide "gaz électricité" ne sont pas adaptés pour les exploitations agricoles.
"Le critère de la part minimum de 3 % de la facture d'énergie dans le chiffre d'affaires pour être éligible à l'aide aux entreprises « énergo-intensives », même basé sur l'année 2022, exclut les exploitations qui en auraient besoin (eu égard au très faible niveau de marge de nos entreprises). Nous demandons sa suppression d'autant que le cadre communautaire ne l'impose pas pour la tranche qui nous concerne", explique le syndicat.