« Cette même année, le secteur agroalimentaire de l’Union européenne a enregistré un excédent commercial de 22 milliards d’euros, précise Bruxelles dans son communiqué de presse. Les produits agricoles représentent 7 % de la valeur totale des biens exportés, se classant ainsi au quatrième rang après les machines, les autres biens manufacturés et les produits chimiques. » Il est à noter aussi que l’Union européenne devient le deuxième plus grand importateur mondial de produits agroalimentaires.
« Une formule gagnante »
Voilà des chiffres qui permettent à Phil Hogan, commissaire à l’Agriculture sortant, de justifier la politique commerciale conduite par la Commission. « La politique agricole commune, de plus en plus axée sur les marchés, a contribué de manière décisive au succès des échanges agricoles de l’Union européenne, estime-t-il. Sa réputation d’avoir des produits sûrs, produits de manière durable, nutritifs et de qualité est une formule gagnante sur le marché mondial. »
Et d’ajouter que la Commission veille « toujours à ce que nos secteurs les plus sensibles bénéficient de garanties et de protections suffisantes ». Les filières bovine, avicole ou sucrière menacées par l’accord avec le Mercosur apprécieront. Les cinq principales destinations des produits agroalimentaires de l’Union européenne restent les États-Unis, la Chine, la Suisse, le Japon et la Russie, qui représentent 40 % des exportations communautaires.