La CGB, Confédération générale des producteurs de betteraves, s’est félicitée, dans un communiqué de presse le 4 juin 2019, de la « mobilisation des élus nationaux et locaux pour assurer le maintien d’une industrie sucrière dans nos territoires ».

 

En effet, « à la suite d’une réunion transpartisane le 28 mai dernier des parlementaires mobilisés contre la fermeture des usines d’Eppeville (Somme) et de Cagny (Calvados), la représentation nationale ainsi que les présidents des Régions Normandie et Hauts-de-France ont décidé d’accentuer la pression sur le gouvernement afin que celui-ci s’engage de tout son poids pour que de véritables négociations aient lieu avec le groupe allemand Südzucker », explique le syndicat betteravier.

 

Un courrier a ainsi été envoyé le 29 mai dernier, au Premier ministre, Édouard Philippe, pour solliciter « en urgence un rendez-vous pour évoquer ce dossier », au regard du « calendrier contraint ».

Une trentaine de parlementaires

Ce courrier a été cosigné par une trentaine de parlementaires rassemblant l’ensemble des groupes politiques de la majorité comme de l’opposition, ainsi que Xavier Bertrand, président de la Région Hauts-de-France, et Hervé Morin, son homologue dans la Région Normandie, sept représentants de la CGB au niveau national et régional, et deux représentants syndicaux.

 

Cette démarche vise à « mettre en œuvre sans délai tous moyens permettant de lever les réticences à la reprise des sites, dans un esprit de coopération franco-allemande et de préservation de l’industrie européenne ».

 

« Nous ne pouvons accepter la fermeture aveugle et unilatérale de deux sites économiquement viables en total contournement de la loi Florange », écrivent les signataires du courrier au Premier ministre.