« Avant de fertiliser vos céréales, il faut vérifier que la culture peut être maintenue et qu’elle n’est pas infestée d’adventices. En fonction de cela, il faudra d’abord désherber », rappelle le spécialiste. L’hydromorphie qu’on a connue, avec selon les zones, entre 300 et 600 mm, ne remet pas en cause les fractionnements d’azote.
À la dose habituelle
Avec très certainement des enracinements médiocres, il ne faut pas négliger l’apport au tallage. « Le concernant, on restera sur la dose habituelle, poursuit Emmanuel Bonnin. Cela reste de petits apports : autour de 50 unités (en respectant les dates et doses maximales en vigueur dans chaque département). Et la crainte de voir arriver une période sèche après cette application ne milite pas pour la supprimer, ni le retarder. »

Le soufre aussi
« Compte tenu de la pluviométrie, le soufre pourra aussi être apporté au tallage, complète le technicien filières de Soufflet agriculture. Ne pas hésiter alors à reconsidérer sa dose en s’appuyant sur les abaques d’Arvalis. »