Initiée à l’automne 2019, Avenir Sucre s’est construite avec une équipe de douze betteraviers livrant les usines de Saint Louis Sucre à Etrépagny (Eure) et à Roye (Somme). Les planteurs entendent maintenant passer à la vitesse supérieure et obtenir la reconnaissance officielle de l’OP par les pouvoirs publics, « afin de fédérer notre travail et défendre les intérêts des producteurs ».

 

Mais pour présenter le dossier, il faut que 250 planteurs au minimum adhèrent à l’organisation de producteurs. Avenir Sucre a donc lancé le 16 octobre 2020 une campagne de souscription. « Ce qui fera notre force, c’est le nombre d’adhérents », lance Avenir Sucre dans un communiqué.

 

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Contact étroit avec l’industriel

« La vocation principale d’Avenir Sucre est de représenter économiquement les planteurs, tant au niveau de Saint Louis Sucre que de sa maison mère Südzucker, tout en laissant aux planteurs la liberté de contracter directement avec l’industriel », explique Dominique Ignazak membre fondateur de l’OP et représentant planteur de la CRV (commission de répartition de la valeur). Il met en avant cette volonté d’un « contact étroit avec l’industriel comme ce qui se fait dans les légumes ». Et d’ajouter : « Notre objectif, c’est de vendre des nouveaux services aux adhérents, comme la vente de sous-produits, de conseils agronomiques… »

 

Dominique Ignazak se donne jusqu’au mois de décembre 2020 pour voir si l’OP fait le plein d’adhésion. « On n’arrive pas forcément au très bon moment avec le Covid et les rendements catastrophiques en betteraves cette année. Mais il fallait bien se lancer. Si nous n’avons pas la reconnaissance, on laissera tomber. »

 

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