Le 31 mars 2022, l’institut de statistiques européennes (Eurostat) a publié un rapport sur l’évolution sur les cinq dernières années du prix de vente moyen des terres et du fermage au sein des pays de l’Union européenne. Les niveaux de prix et leurs évolutions sont très différents d’un pays à l’autre.
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La France stable
La France garde sur la période des niveaux de prix moyens relativement bas et constants sur les deux indicateurs étudiés. Cela n’est pas le cas pour certains de ses voisins comme l’Italie, les Pays-Bas, le Danemark, le Luxembourg et l’Irlande. Certains de ces pays ont des niveaux de prix de vente des terres très hauts, compris entre 25 000 et presque 70 000 € par hectare. Il y a quelques variations d’une année sur l’autre mais la tendance est haussière sur la période. Concernant les fermages, pour l’Italie, les Pays-Bas et le Danemark, les niveaux de prix sont élevés, variables d’une année sur l’autre mais relativement constants sur la période.
Sur l’année 2020, l’écart entre la valeur minimale et maximale de prix de vente des terres était de 28 000 € par hectare aux Pays-Bas, 44 000 € en Italie, et 114 000 € en Espagne. Des différences qui s’expliquent par l’hétérogénéité des potentiels pédologiques, l’accès à l’irrigation ainsi que l’attractivité du territoire pour l’Italie et l’Espagne.
En France, en 2020, le prix moyen de vente était de 6 000 € par hectare pour des valeurs maximales et minimales (retenus par Eurostat) respectivement de 12 000 et 3 000 € par hectare. Des fourchettes de prix bas par rapport aux voisins européens mais avec un écart allant du simple au triple.