«Dans le cadre de mon entreprise de fermes à façon, j’interviens sur des sites éloignés de plusieurs dizaines de kilomètres. Cette contrainte m’a orienté vers une solution alternative à mon chenillard pour mon tracteur de tête », raconte Florent Montenot, agriculteur et entrepreneur de travaux agricoles à Éringes, en Côte-d’Or.

Essais comparatifs

« Je passe beaucoup de temps sur des routes sinueuses et je recherchais une machine plus polyvalente que mon Challenger MT 765 D, déjà peu confortable en conditions routières classiques. Néanmoins, l’élu devait fournir une capacité de traction suffisante pour effectuer des travaux lourds 500 heures par an en moyenne. »

Après avoir effectué de nombreux essais comparatifs sur les mêmes parcelles et avec des outils identiques afin de connaître le comportement des machines en conditions similaires, notre acheteur a rendu son verdict. « Le tracteur correspondant le mieux à ma demande est le Fendt 1046 Vario de 460 ch, soit 38 ch de plus que le Challenger. Il existait un modèle de 380 ch dans la série 1000 mais son débit de chantier était inférieur à celui de mon MT. La transmission de la puissance au sol étant différente, j’ai dimensionné mon moteur en conséquence », explique-t-il.

Prise en main rapide

Le Fendt est équipé d’une variation continue, non disponible sur le Challenger MT 765 D. « Cette boîte de vitesses a largement contribué à augmenter le confort d’utilisation de mon tracteur », se réjouit Florent. De plus, la conduite d’un engin à roues nécessite moins de compétences particulières que pour un tracteur à chenilles. « En cette période où recruter des chauffeurs pour des matériels spécifiques est très difficile, c’est un avantage non négligeable. La prise en main étant simple, le chauffeur sera plus rapidement formé et efficace. » Enfin, le phénomène de ripage, typique des tracteurs à chenilles lors des manœuvres en fourrières, est largement diminué par les pneumatiques gonflés correctement, selon Florent Montenot.

« Toutefois, les roues ne sont pas exemptes de défauts. Outre la légère perte en capacité de traction, la visibilité est réduite par rapport au Challenger. Par ailleurs, la sensation de dévers est amplifiée lors des travaux en coteaux, ce qui augmente le stress du chauffeur. Mais ces détails ne remettent pas en cause ma satisfaction d’être repassé à un tracteur à roues », confie Florent.