Les conséquences sanitaires de la FCO en 2024 suscitent des inquiétudes quant à son impact potentiel en 2025. Le groupement de défense sanitaire (GDS) insiste sur l’importance d’une anticipation, notamment grâce à la vaccination et à une surveillance quotidienne des troupeaux, mais également par une réactivité en cas de détection d’un foyer.

« Il convient de contacter son vétérinaire et soigner les signes cliniques dès leur apparition et […] limiter et sécuriser les mouvements depuis une zone atteinte pour ralentir la propagation de la maladie », souligne le GDS aux côtés de la société nationale des groupements techniques vétérinaires (SNGTV) dans une note publiée le 30 avril 2025. Fièvre, aphtes, défaut d’hydratation, plaies… Les symptômes des cas chez les ovins et bovins sont détaillés ici, ainsi que l’impact de ces sérotypes sur la reproduction des animaux.

« Vacciner quand on peut »

Pour la saison 2025, une vaccination printanière semble optimale compte tenu du risque d’une « reprise de diffusion de la FCO […] fin mai – début juin ». Le GDS recommande en pratique de vacciner « le plus tard possible avant la mise à l’herbe, en évitant les quelques jours précédant la sortie ».

Le manque de disponibilité de vaccins peut pourtant mettre des bâtons dans les roues des éleveurs préventifs. « Si l’organisation ne permet pas de le faire à ce moment-là, il convient de vacciner quand on peut même après la mise à l’herbe », rappelle le groupement de défense sanitaire.