« Sur l’ensemble de l’année 2023, l’indice des prix des céréales de la FAO s’est établi à une valeur moyenne de 130,9 points », observe la FAO dans son bilan publié le 5 janvier 2024. C’est 23,8 points, soit 15,4 %, en dessous de son niveau « record » de 2022. Cette « baisse est due au fait que les marchés mondiaux ont été bien approvisionnés ».
Des marchés mieux approvisionnés
Même tendance baissière sur le marché des huiles végétales qui était mieux approvisionné en 2023 qu’en 2022. Sur l’ensemble de l’année, l’indice de la FAO s’affiche à 126,3 points, « ce qui représente une nette baisse, de 61,5 points ou 32,7 %, par rapport à 2022 ». C’est son plus bas niveau depuis trois ans.
En revanche, l’indice des prix du sucre a bondi de 30,6 points, soit 26,7 %, pour atteindre 145 points, sur l’ensemble de l’année 2023. C’est « son niveau le plus élevé depuis 2011, principalement en raison de craintes quant à un resserrement de l’équilibre entre la demande et l’offre de sucre dans le monde », observe la FAO.

Une demande à l'importation au ralenti
Du côté des produits animaux, c’est la baisse qui l’emporte également. La demande de produits laitiers s’est montrée apathique « dans un contexte d’abondance des stocks dans les pays importateurs ». L’indice de la FAO recule de 23,6 points, ou 16,6 %, et s’établit à une valeur moyenne de 118,8 points sur l’année 2023.
Quant à la viande, son indice de prix recule de 4,2 points (–3,5 %), pour une valeur moyenne de 114,6 points. Ce repli s’explique par une faible demande sur le marché mondial des principaux pays importateurs. La baisse des prix des viandes bovine, ovine et de volailles « a été partiellement compensée par la hausse des prix moyens de la viande porcine ».