. Sur le seul marché chinois, le prix de la viande de porc s’est envolé entre février et mars, et a été stabilisé par la mise sur le marché de « stocks surgelés ».
Le prix au plus haut en Chine
Sur le seul mois de mai, l’indice mondial du prix de la viande publié par la FAO, a augmenté de 1,5 %, atteignant son plus haut niveau depuis plus d’un an, « en raison d’une forte demande d’importations en provenance de l’Asie de l’Est pour la viande ovine, porcine et la viande de volaille ».
« Une demande qui aurait pour effet de compenser les pénuries de production intérieure dues à la propagation de la peste porcine africaine », ajoute la FAO. En Asie, la production de viande de porc devrait reculer de 9 % en 2019, à 60,7 millions de tonnes, en raison des abattages massifs décidés pour tenter d’enrayer l’épidémie, ou des décès d’animaux touchés.
Chute de production en Asie
En Chine, premier producteur mondial de porcs, la production devrait reculer « d’au moins 10 % » cette année, à 49,1 millions de tonnes. Des reculs de production sont aussi attendus au Vietnam, au Cambodge, en Mongolie et en Corée du Sud, a prévenu la FAO. En conséquence, l’Asie devrait augmenter ses importations de viande de porc de 5,2 millions de tonnes (+10 %).
De janvier à avril, les importations chinoises de viande de porc ont déjà progressé de 10 % à 570 000 tonnes (en équivalent carcasse). La FAO s’inquiète particulièrement de la subsistance des 130 millions de familles d’éleveurs de porcs en Chine, pays où 30 % de la production nationale est assurée par des petits producteurs, les plus directement exposés à la maladie.