Selon la Direction générale de l’enseignement et de la recherche (DGER), le nombre d’apprentis a plus que doublé entre 1995 et 2020. Réformé par la loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel en septembre 2018, l’apprentissage s’est assoupli et s’est doté de nouveaux dispositifs de financements plus incitatifs.
À la rentrée 2020, l’enseignement agricole accueillait 36 726 apprentis, soit 17,4 % des effectifs d’apprenants. Le secteur de la production agricole accueille à lui seul plus de 45 % des apprentis, le reste se répartissant autour des métiers de l’aménagement des espaces verts, de l’agroalimentaire et du service à la personne. Selon le ministère du Travail, les secteurs de l’agriculture-sylviculture-pêche représentent 3 % des nouveaux contrats d’apprentissage signés en 2019.
En 2020, bien que la crise sanitaire ait empêché l’organisation des journées portes ouvertes ou d’autres opérations de communication auprès de futurs élèves, le Conseil national de l’enseignement agricole privé (Cneap) affiche un boom du nombre d’apprentis avec + 34 % de candidats par rapport à la rentrée précédente.
Un bond qui s’expliquerait, selon le Cneap, par la mise en place du plan de relance de l’apprentissage en juin 2020. Celui-ci comporte des aides exceptionnelles versées la première année aux maîtres d’apprentissage pour minimiser le coût de l’embauche. Ce dispositif vient récemment d’être prolongé aux contrats signés jusqu’au 31 mars 2021, mais des discussions sont en cours pour qu’il perdure jusqu’à la rentrée 2021.
En attendant, La France agricole vous donne les clés pour un apprentissage réussi.
Par Alessandra Gambarini
et Alexis Marcotte