« Si l’on décide de maintenir la culture en place, il faudra intégrer que le système racinaire ne fonctionnera pas de manière optimale et apporter régulièrement des quantités modérées d’éléments nutritifs pour compenser », informe Arvalis.

L’idée générale est de « gaver » la culture à l’azote « pour la faire repartir ». « S’il est vrai qu’une culture en hypoxie est mécaniquement en carence azotée, il ne faut pas perdre de vue que l’efficience d’un apport dans de telles conditions est très faible », ajoute l’institut. 

Aussi, plutôt que de réaliser des apports massifs au tallage, qui auront un faible retour sur investissement, Arvalis recommande de les fractionner, en commençant par 30 à 40 unités. Il faudra ensuite revenir sur la parcelle dès que la culture reprendra un peu de vigueur.

Penser aussi au soufre

« Toujours côté nutrition, il ne faut pas oublier la fertilisation soufrée pour compenser les pertes par lixiviation au cours de l’hiver », ajoute l’institut.

Il rappelle en outre que si un rattrapage est nécessaire, il est essentiel de désherber avant de fertiliser. En effet, les graminées adventices sont plus performantes pour capter l’azote, et en profiteront davantage que les céréales.