Chaque année, Arvalis réactualise le besoin unitaire en azote des variétés de blé tendre pour produire un quintal, dit coefficient « b ». Ce dernier est nécessaire pour calculer la dose totale d’azote à apporter sur blé tendre dans la méthode du bilan.

Besoins unitaires en azote (kg N/q) à prendre en compte par variété et par objectif de production. (©  Arvalis)

Deux possibilités

Si l’objectif de production est uniquement d’optimiser le rendement, seul le coefficient « b » associé à la variété doit être pris en compte dans le calcul de la dose totale à apporter. En revanche, si on recherche un rendement optimal et une teneur en protéines d’au moins 11,5 %, c’est le « bq » qui devra être pris en compte. Il correspond au besoin unitaire pour le rendement « b » auquel s’ajoute un besoin complémentaire « bc ».

Le calcul de ce complément se base sur l’écart entre l’objectif (11,5 %) et les teneurs en protéines moyennes ajustées, pour chaque variété, obtenu dans les essais d’Arvalis de caractérisation variétale. « En cas de variété dont la teneur en protéines est trop écartée de l’objectif de 11,5 %, le complément de besoin est plafonné, de façon à ne pas dépasser 40 kg d’azote environ », signale l’institut.