« Pour la cueillette, nous embauchons jusqu’à cinquante saisonniers. Certains reviennent d’une année sur l’autre, mais nous avons toujours besoin de compléter nos équipes », a expliqué le 10 juillet 2024 Edith Emereau, productrice de pommes sur 45 ha à Sainte-Gemmes-sur-Loire (Maine-et-Loire). Comme elle, des centaines d’agriculteurs, principalement arboriculteurs et viticulteurs, cherchent actuellement des saisonniers. « De l’ordre de 1 200 postes sont à pourvoir pour la mi-août », confirme Luc-Paul Prévot, président de l’Anefa 49 (1). Pour attirer les candidats, l’association vient de lancer une campagne de communication, avec le soutien d’Elioreso, plate-forme de l’emploi agricole.
40 000 contrats
Dans le Maine-et-Loire et en périphérie, des affiches ont été déposées en mairie et dans les commerces. Des spots sont diffusés sur les radios locales. Depuis quelques jours, « nous renforçons également notre présence sur les réseaux sociaux et nous avons décidé de développer l’application Jobopré », précise Camille Leperlier, de l’Anefa. Gratuit, cet outil a été testé l’an dernier. Avec 1 400 inscrits, il a confirmé son caractère opérationnel. « L’utilisateur accède tout de suite aux offres disponibles près de chez lui et peut contacter directement l’employeur. Cet outil est plus réactif que notre site », poursuit Camille Leperlier.
Avec 40 000 contrats signés chaque année (cf. 4 500 ETP), l’emploi saisonnier agricole pèse dans l’économie angevine. Que ce soit dans le secteur des semences, de l’arboriculture, de la viticulture ou de productions plus confidentielles comme les plantes médicinales et aromatiques, « nous avons une vraie culture autour des saisons », rappelle Luc-Paul Prévot. « Les candidats ne doivent pas se mettre de freins ! Au verger, il suffit de quelques jours de pratique pour maîtriser le travail et les tâches sont finalement plus répétitives que pénibles », encourage Edith Emereau.
(1) Agence nationale pour l’emploi et la formation en agriculture.