L’Observatoire Emploi Formation de la FNSEA a réalisé en 2021 une enquête auprès de 6 323 employeurs de saisonniers, un échantillon représentatif des employeurs agricoles français. Ces derniers signeraient en moyenne une quinzaine de contrats saisonniers par exploitation pour une durée moyenne d’emploi de treize semaines sur l’année. Mais l’enquête révèle bien des difficultés pour les employeurs.
Le problème du recrutement
Les trois quarts des employeurs de main d’œuvre signalent rencontrer des difficultés à recruter. Le bouche-à-oreille reste le premier canal de recrutement (76 % des saisonniers). Dans certains départements de France, il représente même plus de 90 % des recrutements. Les employeurs se tournent également vers des listes de saisonniers (74 % des saisonniers) ou Pôle Emploi (seulement 20 % d’employeurs).
Encore 14 % des postes de saisonniers ouverts au recrutement en 2020 n’ont pas été pourvus au moment de l’enquête. Première cause : le manque de candidats, suivi par l’abandon de postes et le problème de mobilité.
Savoir fidéliser
Un tiers des employeurs de main d’œuvre ont identifié que le logement des saisonniers était problématique. Pour remédier à ces difficultés, 57 % des employeurs de saisonniers mettent en place des moyens de fidélisation. Il peut s’agir des repas sur l’exploitation (25 % des employeurs), ou encore de l’embauche en CDI à l’issue du contrat saisonnier (33 % des employeurs).
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