Le dernier rapport de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa) est sur la table depuis le 23 février 2023. Encore une fois, le secteur européen de l’élevage prouve qu’il applique les règles de la Commission européenne en ce qui concerne les doses de médicaments vétérinaires et de produits phytosanitaires.

Depuis une dizaine d'années

Chaque année, tous les pays européens passent au crible des échantillons issus d’animaux vivants ou de denrées alimentaires d’origine animale. Au total, sur les 351 637 échantillons analysés en 2021, seule une part de 0,24 % était non conforme, une quantité négligeable, selon l’Efsa, qui confirme la tendance à la baisse de ces dix dernières années.

« Cela illustre, d’une part, que la présence de résidus dans les denrées alimentaires est presque nulle et, d’autre part, que les produits non conformes sont quasiment toujours détectés par l’autorité compétente, qui s’empresse de les retirer du marché », poursuit le rapport de l’Efsa.

« Les agriculteurs prennent au sérieux leur responsabilité »

Le caractère sûr des denrées alimentaires de l’Union européenne est une nouvelle fois établi. « Ces tendances à la baisse montrent que les agriculteurs de l’Union européenne prennent au sérieux leur responsabilité de garantir la sûreté de la chaîne alimentaire », a déclaré Miguel-Angel Higuera, vétérinaire membre du Copa-Cogeca (1), organisation représentant de syndicats et coopératives agricoles à l’échelle européenne.

Pour lui, « c’est un argument supplémentaire pour préserver le secteur de l’élevage européen et contrer les politiques européennes qui mèneraient à une réduction du nombre de producteurs en Europe ».

(1) Copa : Comité des organisations professionnelles agricoles ; Cogeca : Confédération générale des coopératives agricoles.