"Peu de changements hier sur le marché des céréales, avec des cours du blé qui restent toutefois soutenus par une bonne activité à l'exportation pour les origines européennes", précise Agritel dans sa note quotidienne.
Le lundi 21 novembre 2022 sur Euronext, la tonne de blé a clôturé à 330,75 euros (+5,00 euros par rapport à la clôture précédente) sur l’échéance de décembre et à 321,75 euros sur celle de mars (+0,75 euro). La tonne de maïs terminait à 306,75 euros (stable) sur mars et à 308,25 euros (–0,25 euro) sur juin.
Peu avant 11h, ce 22 novembre, la tonne de blé gagnait 2,50 euros sur l'échéance de décembre, à 333,25 euros, et 0,25 euro sur celle de mars, à 322,00 euros. La tonne de maïs perdait 0,75 euro sur mar,s à 306,00 euros, et 1 euro, à 307,25 euros sur juin.
À l'internationale
"Selon le ministre de l’Agriculture ukrainien, les exportations de grains s’affichent à 16,2 millions de tonnes depuis le début de la campagne, à comparer à 23,8 millions de tonnes l’an passé à la même date. Cela inclut 6,3 millions de tonnes de blé, 8,6 millions de tonnes de maïs et 1,3 million de tonnes d’orges. Le ministre estime que la production de grains s’affiche entre 50 et 52 millions de tonnes cette année contre 86 millions l’an passé", estime encore Agritel.
"En Russie, l’agence Ikar a révisé son estimation des exportations pour 2022-2023 de blé à la hausse de 2 millions de tonnes, à maintenant 44 millions de tonnes. L’agence a augmenté en même temps son estimation globale des céréales russes de 1 million de tonnes, indiquant que les exportations autres que de blé seront en baisse de 1 million de tonnes", ajoute Sitagri.
"Sur la scène internationale, la Jordanie est aux achats pour officiellement 120 000 tonnes de blé et 120 000 tonnes d’orge fourragère. L’Algérie, quant à elle, est aux achats pour 50 000 tonnes de blé dur", complète Agritel.