L’animation commerciale de la semaine est à géométrie variable et dépend beaucoup de la destination des animaux et surtout de leur statut vaccinal pour accéder aux marchés rémunérateurs. La demande reste soutenue dans les gros mâles charolais ou limousins ou croisés vaccinés à plus de 60 jours à destination de l’Algérie ou de la Tunisie. Ces sujets lourds se valorisent entre 3,40 et 3,50 €/kg vif pour les charolais et de 3,50 à 3,70 €/kg vif dans les limousins.
De son côté, la demande italienne est en repli. Les acheteurs sont cependant obligés de se conformer aux tarifs soutenus par la demande des pays tiers. Dans les régions moins soumises à cette concurrence de l’export et où de nombreux animaux ne sont toujours pas vaccinés, la progression l’offre a saturé la demande pour le marché intérieur. Il en a résulté un commerce nettement plus calme sur les marchés de l’Ouest et du Nord. Les tarifs ont dévissé de 20 à 50 € sur le marché de Châteaubriant où plus de 1000 broutards ont été présentés et de nombreux invendus ont été constatés.
Les bons broutards charolais de 300 à 350 kg se sont valorisés autour de 3,35 €/kg vif. Les tarifs sont nettement plus discutés dans les broutards de second choix qui se tassent à 2,80 €/kg vif. Le retour d’un temps pluvieux s’accompagne également de la toux et de la grippe.
Dans les femelles, la situation reste favorable, malgré une meilleure couverture de l’offre. Sur les cadrans de Moulins-Engilbert ou de Châteaumeillant, les charolaises U de 300 à 350 kg se stabilisent autour de 3,30 €/kg vif. Les prix des limousines décrochent entre 3,20 et 3,35 €/kg vif sur Ussel ou Agen. Les tarifs des croisées U sont stables à 3,00 €/kg vif à Mauriac. Ces tarifs sont ceux des animaux vaccinés.