Comme pour la soirée avec un millier de maires en novembre, les préfets ont été priés par la présidence de choisir chacun une dizaine d’agriculteurs de moins de 35 ans et installés l’an dernier pour les inviter à cette « réception de la nouvelle génération agricole ».

 

« Ils seront représentatifs de toutes les productions et de toutes les régions et comprendront autant de femmes que d’hommes », a précisé l’Élysée pour qui cette « génération Y de l’agriculture devra relever l’ambition de faire de la France le pays ou on mange le mieux, le plus sainement et le plus durablement ».

 

Ce sera l’occasion pour le chef de l’État de tenter de se concilier un monde agricole inquiet. Cette semaine ont eu lieu plusieurs manifestations d’exploitants qui craignent d’être exclus des zones défavorisées dont la carte va être revue.

Des annonces au Salon de l’agriculture

Lors de sa visite samedi au Salon de l’agriculture, passage obligé pour les présidents de la République, l’exécutif a prévu d’annoncer son plan pour le développement de la filière bio et pourrait également annoncer des mesures pour réduire l’utilisation des produits phytosanitaires.

 

Pendant de ses vœux aux agriculteurs le 26 janvier en Auvergne, le chef de l’État leur avait assuré que l’agriculture française pouvait retrouver « le printemps » en changeant de modèle pour privilégier la qualité et l’ouverture sur le monde et promis un plan d’investissement de 5 milliards d’euros, dont la répartition reste à définir.

 

Le gouvernement a également présenté à la fin de janvier un projet de loi sur l’alimentation destiné à mieux rémunérer les producteurs agricoles dans leurs négociations avec les industriels et les distributeurs et à interdire aux distributeurs la vente à perte et les promotions excessives sur les produits alimentaires.