Les substituts de viande composés de végétaux bénéficient d’une réputation d’aliments sains. Le sont-ils vraiment ?
La réponse est oui au regard de la législation puisqu’ils sont en rayon. Ensuite, tout dépend de la justesse de la promesse inscrite sur l’emballage. Les consommateurs leur attribuent spontanément des qualités nutritionnelles similaires à la viande. Or, selon la revue 60 millions de consommateurs (1), les 15 % de teneur en protéines de la viande sont rarement au rendez-vous dans les ersatz. Sauf parfois grâce au soja, dont par ailleurs l’Union fédérale des consommateurs (2) conseille de limiter l’absorption pour cause de présence d’isoflavones (perturbateur endocrinien). Autre constat : les quantités de sel et de sucre sont élevées. Point positif en revanche : les apports en fibre. Enfin, le nombre d’ingrédients ajoutés pour approcher le goût de la viande pose aussi un problème pour ces produits ultra-transformés.
Les industriels réagissent vite : les préparations « sans soja » associant céréales et légumineuses progressent en 2019. En attendant la viande cellulaire, qui créera d’autres problèmes en l’état actuel de sa fabrication entre hormones de croissance, OGM et parfois pesticides.
(1) Numéros de janvier 2017, mai 2017, janvier 2018,hors-série janvier 2020.
(2) Que choisir, mai 2019.