« Pour la cinquième année consécutive les producteurs de blé ne dégagent pas de revenu décent », s’insurge l’Organisation des producteurs de grains (OPG) dans un appel lancé le 20 novembre 2018.
Pour gagner en compétitivité, l’OPG milite pour que les différentes instances adoptent une approche globale sur l’ensemble des grains (plutôt que céréales et oléoprotéagineux), à l’image de ce qu’il se fait en Australie ou au Canada par exemple.
L’objectif est d’« éclairer les pouvoirs publics sur la cohérence des décisions à prendre ». L’OPG propose, au-delà de la fusion des conseils spécialisés des céréales et des oléoprotéagineux de FranceAgriMer qui devrait enfin être réalisée en 2019 :
- Une fusion des interprofessions Intercéréales et Terres Univia,
- Une fusion des instituts techniques Arvalis (céréales) et Terres Inovia (oléoprotéagineux).
Des syndicats grandes cultures divisés
Autre point abordé : le clivage des syndicats de grandes cultures sur ces sujets et leur perte d’efficacité.
« Au lieu d’être unis, ils sont divisés et ne s’entendent pas entre eux », regrette l’OPG. L’organisation y voit un frein qui « anéantit les performances économiques de nos agriculteurs ». « Il est incohérent de vouloir défendre séparément les céréales à paille, le maïs et les oléoprotéagineux car toutes ces grandes cultures sont produites par les mêmes hommes dans les mêmes plaines », explique-t-elle.