Réunis en conseil d’administration à Milan le 6 novembre 2018, les membres de la CEPM (Confédération européenne de la production de maïs) s’inquiètent de l’augmentation des importations de maïs à l’échelle européenne. Selon eux, l’UE est en voie de conforter sa place de premier importateur mondial, à laquelle elle s’est hissée en 2017-2018.

Ils demandent aux autorités européennes de prendre des mesures favorisant la production de maïs :

  • L’arrêt de l’affaiblissement des droits de douane à l’entrée sur le territoire européen, et le refus de toute nouvelle concession sur le maïs lors de négociations bilatérales ;
  • L’amélioration de la compétitivité du maïs européen par l’accès à l’innovation en matière de protection des cultures et de recherche variétale ;
  • Le renforcement des outils « économiques » de la politique agricole commune que sont les paiements directs, la gestion des risques et le soutien à l’investissement, et ce sans nouvelles exigences en matière de conditionnalité.

Pour Daniel Peyraube, président de la CEPM : « C’est à cette condition que les producteurs de maïs de l’UE pourront répondre durablement aux besoins du marché européen. […] Sans réponse adaptée, les autorités européennes, les citoyens et les producteurs de l’UE ne pourront que déplorer la dépendance grandissante de l’UE aux importations de maïs brésilien et ukrainien. »

H.P.