C’est le résultat « d’un travail de cartographie numérique par modélisation à partir des données ponctuelles issues des deux programmes nationaux, rapporte l’Inra. La carte transmise à la FAO estime sur une grille de 1 km de résolution les stocks de carbone sur 30 cm […], avec des zones où les estimations présentent de forts niveaux d’incertitude, notamment en région montagneuse. »

Le Languedoc-Roussillon, la Beauce chartraine et le Nord dans le même panier

Ce n’est pas la première fois qu’un tel document est produit. Celui-ci confirme que « les stocks les plus faibles sont observés dans le Languedoc-Roussillon, une région fortement viticole et caractérisée par un climat chaud et des sols peu épais, et dans quelques zones de culture très intensive comme la Beauce chartraine ou le Nord. »

« Les stocks de carbone faibles à moyens, de 40 à 50 t/ha, sont caractéristiques des sols des grandes plaines de culture intensive de France ainsi que des sols limoneux, comme par exemple, le grand Bassin parisien, une partie du bassin aquitain, le Toulousain et le sillon rhodanien. »

Quant aux stocks moyennement élevés, de 50 à 70 t/ha, c’est dans des grandes régions forestières ou fourragères comme la Bretagne, l’Est, le Massif central, ou encore la Normandie, que les chercheurs les ont repérés. Les stocks les plus élevés correspondent à des situations climatiques (en altitude), minéralogiques (sols volcaniques du Massif central) ou hydriques extrêmes (marais de l’Ouest, delta du Rhône).

(1) Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture.