L’exécutif européen, garant de la concurrence dans l’Union européenne, avait dit craindre que la concentration ait des répercussions négatives sur certains marchés, réduisant de fait la concurrence sur plusieurs produits au détriment des agriculteurs.

Une « communication de griefs »

Selon la source proche du dossier, la Commission a adressé à Bayer une « communication des griefs », sorte d’acte d’accusation dans le jargon bruxellois, répertoriant les raisons qui pourraient l’amener à bloquer le rachat.

La cession annoncée à la mi-octobre par Bayer de près de 6 milliards d’euros d’activités agrochimiques à son rival BASF pour faciliter le rachat de Monsanto n’est donc pas considérée comme suffisante. La Commission a jusqu’au 5 mars pour donner ou non son feu vert dans ce dossier.

Des sources proches estiment que la date sera probablement encore retardée. Contactés par l’AFP, Bayer et la Commission se sont refusés à tout commentaire.

AFP