200 personnes se sont réunies le 21 septembre pour la première journée organisée au sein même du ministère de l’Agriculture par l’Apad (Association pour la promotion d’une agriculture durable) sur l’ACS, l’agriculture de conservation des sols. L’intérêt pour cette troisième voie de l’agriculture s’est traduit concrètement par le lancement du premier réseau national multi-acteurs autour de l’ACS.

« Le comité exécutif du Réseau rural national (1) a reconnu le bien-fondé du projet Réseau rural proposé par l’Apad visant à fédérer et piloter un réseau d’acteurs “Agriculture de conservation des sols” », a expliqué Benoît Lavier, agriculteur dans la Côte-d’Or et président de l’Apad.

Ce réseau rural ACS, piloté par les agriculteurs, permettra notamment d’accéder au Fonds rural pour le développement européen qui permettra de financer pendant trois ans les actions et l’animation de ce réseau.

« Le but est de mettre en lien agriculteurs et chercheurs pour accélérer la transition vers cette agriculture », précise Benoît Lavier. Pour ce faire, un comité technique et scientifique viendra en appui des associations d’agriculteurs.

Pour rappel, l’Apad compte 550 membres, agriculteurs et techniciens, organisés au sein d’une association nationale et de dix associations régionales. Leur but est de promouvoir l’ACS qui permet de « produire et de protéger » grâce à un sol vivant. L’ACS s’appuie sur trois piliers : une perturbation du sol minimale, la couverture permanente avec des couverts végétaux, et la diversité des espèces cultivées afin d’allonger les rotations.

Florence Mélix

(1) Il comprend le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation, le commissariat général à l’égalité des territoires et l’Association des Régions de France.