Au cours du premier chantier des États-généraux de l’alimentation (EGA), les semenciers ont insisté sur leur attachement au partage de la valeur au sein de la filière, avec 19 000 agriculteurs multiplicateurs producteurs de semences en contractualisation. Ils prônent aussi leur ancrage territorial, avec 242 usines dans 62 départements, leur niveau d’investissement dans la recherche ainsi que leur contribution à l’excédent commercial agricole français.
Compétitivité, biodiversité et recherche
L’UFS, et les 130 entreprises qu’elle représente, se veut force de proposition pour le deuxième chantier des EGA. Elle a donc présenté huit propositions articulées autour de trois thématiques :
- Maintenir la compétitivité ;
- Mieux conserver la biodiversité cultivée ;
- Renforcer les actions de recherche fondamentale et appliquée.
Sur ce dernier thème, les semenciers proposent notamment de permettre l’accès aux méthodes récentes d’amélioration des plantes pour encourager et encadrer l’innovation sans la bloquer. L’UFS s’appuie actuellement sur ces propositions pour contribuer à l’élaboration des plans de filière en lien avec les différentes interprofessions et faire valoir la contribution de l’amélioration des plantes aux filières végétales et animales.
« La diversité des entreprises semencières implantées en France est source d’innovation variétale et créatrice de valeur pour les filières agricoles et alimentaires, assure Franck Berger, le président de l’UFS. Le maintien de leur compétitivité et de leur effort de recherche en lien avec le secteur public doit permettre de contribuer aux nouveaux défis de l’agriculture et de la société. »