D’après une note Agreste du ministère de l’Agriculture, parue le 20 octobre 2017, la production de melons affiche quelque 280 100 tonnes, et progresserait de 12 % par rapport à 2016. Pourquoi ? La campagne de 2017 a démarré plus tôt, bénéficiant de conditions d’ensoleillement et de températures élevées, favorables à la maturation des fruits et à leur qualité.

Aussi, l’offre nationale était abondante dès le mois de juin. « La chaleur estivale a accéléré le mûrissement des melons dans tous les bassins de production, provoquant un télescopage des offres, indique le ministère. Le pic national de production a été atteint à la mi-juillet. »

Trop d’offres

La demande ne pouvant absorber l’offre, le cours a chuté. Du 29 juin au 10 août, le melon est en crise conjoncturelle. En juillet, les cours affichent 37 % de moins que la moyenne de 2012 à 2016. Les prix se sont ensuite redressés en août, avec une météo plus fraîche ayant quelque peu ralenti la production. En septembre, sous l’effet d’une baisse de la demande et de stocks encore importants, les prix se sont à nouveau tassés, pour se situer en moyenne 4 % en dessous de la moyenne des cinq dernières campagnes. Et le melon connaît une deuxième crise conjoncturelle durant la deuxième quinzaine du mois.