En effet, l’emploi du CIPC (Chorprophame), un inhibiteur de germination, est menacé suite au réexamen de son homologation européenne, dont la décision est attendue prochainement. Xavier Bertrand estime ainsi que l’interdiction de cette molécule pourrait engendrer « une concurrence déloyale entre la France et les autres pays européens, qui bénéficieront potentiellement d’une dérogation exceptionnelle de l’Union européenne ».
Une alternative plus coûteuse
Le président de région ajoute que « l’absence d’alternatives équivalentes au CIPC en termes de coût financier risque de contraindre les exploitants agricoles à utiliser un produit de substitution dont le prix est nettement supérieur, d’environ 10 €/t ». La Région des Hauts-de-France concentrant une partie importante de la production de pommes de terre française, Xavier Bertrand estime donc que les préjudices sur l’économie et l’emploi pourraient être conséquents.
Et de conclure qu’il souhaite que « l’État, en concertation avec le Groupement d’agriculteurs producteurs de pommes de terre pour l’industrie (Gappi), puisse trouver une solution durable qui permettra de préserver le développement économique de cette filière ».