La société, spécialisée dans le transport et l’exportation de céréales, est soupçonnée d’avoir exécuté des ordres de vente litigieux sur le marché à terme (ex-Matif), au cours de 25 séances entre le 11 février et le 19 juin 2015.
Sur le marché à terme
Selon le rapporteur, « des ordres de vente litigieux ont été placés [par Soufflet Négoce, NDLR] au cours des dix dernières secondes précédant la clôture de la séance », provoquant ainsi « une baisse du cours de compensation de 0,85 euro en moyenne ».
La présidente du collège de l’AMF a relevé que le procédé a permis à la société « d’améliorer la valorisation latente de sa position de l’ordre de 60 000 à 65 000 euros » au cours de la période mise en cause.
« Par stupidité ou manque de professionnalisme »
L’avocat de la défense, Stéphane Benouville, a lui affirmé que la société n’a pas « tiré profit de la situation ». Les faits reprochés seraient « le fait de l’action de deux jeunes traders » qui auraient agi « par stupidité ou manque de professionnalisme ».
L’avocat a rappelé que « Soufflet Négoce (avait) mis fin à ces agissements dès son rappel à l’ordre ».
La commission des sanctions doit rendre sa décision dans les semaines à venir.