Le printemps 2018 a été mouvementé : après un mois de mars particulièrement arrosé mais plutôt frais, avec deux épisodes neigeux à son actif, le pic de température du mois suivant a classé avril parmi les plus chauds depuis 1900. En mai, le quart nord-est a bénéficié d’une grande douceur alors que les températures sont souvent restées assez fraîches au sud de la Garonne. Les nombreux orages ont été accompagnés de fortes pluies et parfois de grêle.
Déficit d’ensoleillement
Sur les régions méditerranéennes, la pluviométrie sur la saison est proche de deux fois la normale. En revanche, les précipitations ont été peu fréquentes dans le Nord et dans l’Est de l’Hexagone : le déficit hydrique devrait atteindre de 10 à 20 % dans ces régions. La saison a également été marquée par un soleil timide. Le mois de mars a été très maussade, avec un déficit d’ensoleillement supérieur à 20 % sur la majeure partie du pays. Le mois de mai, très ensoleillé sur la moitié nord, n’a pas permis de compenser ce manque : sur la moitié sud du pays, le déficit pourrait dépasser 10 %.