Avec ce rapprochement, Triballat Noyal débarque sur le segment du petit-déjeuner. Dans leur communiqué de presse commun, les deux entreprises expliquent que leurs dirigeants « partagent une vision et des valeurs axées sur la bio et la proximité.

« Une évidence »

« Ce rapprochement est apparu comme une évidence car il nous ouvre de nouvelles perspectives de croissance et nous permet d’ouvrir un nouveau segment celui du petit-déjeuner, détaille Olivier Clanchin à la tête de Triballat Noyal. Déjà présents sur différentes occasions de consommation, nous allons pouvoir élargir notre offre et aller du petit-déjeuner au dîner. »

Pour le dirigeant de ce groupe familial, le rachat de Céréco est une opportunité de croissance « pour continuer à rester leader sur le marché du bio et du végétal, via le développement de nouveaux produits et l’apport de variété sur différents rayons alimentaires. […] Nos entreprises vont pour le moment apprendre à se connaître et évaluer toutes les synergies possibles. »

De la relation amont à la distribution

De son côté, Gérard Le Goff, le dirigeant de Céréco, souligne qu’il souhaitait « passer la main à une entreprise familiale et locale qui possède une culture industrielle et intègre toute la chaîne, de la relation amont avec les producteurs, à la fabrication, jusqu’à la distribution. Cette cession permettra à Céréco de continuer à asseoir ses positions. »

Triballat Noyal réalise 274 millions d’euros (M€) de chiffres d’affaires. Il compte 977 salariés et 4 métiers dont le bio et le fromage. Parmi ses marques, figurent Vrai, Sojasun, et Petit Billy. Céréco est aussi une entreprise familiale. Son chiffre d’affaires atteint 40 M€ avec 170 personnes. Elle vend des céréales bio pour le petit-déjeuner sous la marque Grillon d’Or dans les réseaux bio, et Terres et Céréales en GMS