Sur le littoral de l’Hérault, le Gard, le Vaucluse, les Bouches-du-Rhône, le Var, les Alpes-de-Haute-Provence et les Alpes-Maritimes, Météo-France note que la très faible pluviométrie et les températures élevées depuis début juin ont contribué à un assèchement remarquable des sols superficiels, qui approche les valeurs records de 2003 et 2006. Par ailleurs, la Corse a dépassé ses valeurs records de sécheresse sans interruption depuis le 22 avril.

Températures proches des normales

Dans son bilan pour le mois de juillet 2017, Météo-France souligne que les températures nationales ont dépassé de 0,9 °C les normales, avec 21,7 °C en moyenne, malgré deux pics de chaleur du 4 au 9 et du 17 au 19 juillet. Les températures ont été un peu plus fraîches dans le Sud-Ouest alors que les régions méditerranéennes ont connu des valeurs souvent plus estivales.

Nombreux passages orageux

Les précipitations ont été le plus souvent orageuses, avec parfois des pluies intenses comme le 9 dans les Pays de la Loire et en région parisienne, et le 19 sur le sud-ouest. Le cumul de précipitations a été un des plus faibles mesuré en région Paca ainsi que dans le Gard et en Corse. Il est tombé moins d’1 mm à Nice comme à Marignane, Bastia, Ajaccio, Toulon, Digne-les-Bains, Avignon ou Sète alors qu’on a relevé 100 mm à Paris, soit près de deux fois le cumul mensuel normal.

Les pluies ont été également très déficitaires sur la Normandie, le Nord Pas-de-Calais ainsi qu’en Dordogne, Gironde, Lot-et-Garonne et dans l’Hérault. La pluviométrie a été localement excédentaire en Champagne et en Lorraine comme sur les Landes, les Pyrénées-Atlantiques et la Haute-Garonne. Sur l’ensemble du pays, le déficit pluviométrique atteint 10 % en moyenne.

Déficit d’ensoleillement

L’ensoleillement a été peu généreux sur la quasi-totalité du pays, avec un déficit généralement supérieur à 10 %, excepté sur les régions méditerranéennes. Le déficit a souvent dépassé 20 % dans le Sud-Ouest.

A.M.