« Le pois d’hiver et la féverole d’hiver ont pu être implantés dans les périodes de semis recommandées par Terres Inovia dans le sud et l’ouest de la France. En revanche dans le Nord-Est, des épisodes pluvieux réguliers en octobre et novembre ont retardé, voire empêché les interventions », informe dans sa dernière note aux opérateurs Terres Univia, l’interprofession des huiles et protéines végétales.

Leur état sanitaire est globalement satisfaisant et les cultures commencent à ramifier dans les secteurs précoces. Des symptômes d’ascochytose (sur pois d’hiver) ou de botrytis (à surveiller sur féverole d’hiver) sont visibles. Des cas de bactériose sont signalés dans l’Est.

Météo pluvieuse

« Les dégâts de gel étaient limités au début de mars. Il convient d’attendre la fin de la vague de neige/froid actuelle et le ressuyage des parcelles pour une estimation plus fiable de leurs conséquences », explique Terres Univia.

Les intentions de semis de pois de printemps n’ont pas pu être concrétisées, faisant suite à cette météo pluvieuse persistant depuis plusieurs mois.

Les implantations dans le Sud-Ouest se sont déroulées durant la première décade de décembre (au stade des 5-6 feuilles actuellement) et n’ont pas pu reprendre depuis. Ailleurs, très peu de semis ont été réalisés à ce jour (entre 10 et 20 %). Les futurs semis, qui s’effectueraient en dehors des périodes recommandées dans leur secteur, s’exposent à des risques de stress hydrique en fin de cycle, notamment dans les sols superficiels.