Selon les estimations du ministère de l’Agriculture au 1er juillet et publiées le 22 juillet, le début de la campagne de 2019-2020 voit ses prix s’inscrire en dessous de ceux de la moyenne de 2014 à 2018 et de ceux de l’année précédente.
Les températures étant globalement fraîches en mai et au début de juin, la consommation est peu stimulée. Les volumes, bien que tardifs, sont conséquents et la demande ne suffit pas à écouler les produits. À ce stade, la concurrence entre les bassins de production se fait sentir. Il semblerait également que les jardins familiaux en développement viennent concurrencer le marché.
Ainsi, en juin 2019, les cours se replient de 11 % sur un an et de 5 % sur la moyenne des cinq dernières campagnes malgré les destructions aux champs qui s’effectuent dans plusieurs bassins. L’arrivée de la chaleur à la fin de juin devait cependant permettre de dynamiser la demande du début de juillet.
Les surfaces de laitues seraient de 4 884 ha, soit une progression de 9 % sur un an. La production de l’été (252,9 millions de têtes) augmenterait également sur un an de 3 % mais serait néanmoins en repli de 11 % par rapport à la moyenne de 2014 à 2018.