Dans cette tribune, deux critiques principales sur les démarches « zéro résidu » se dégagent. La première suggère qu’« il est impossible de garantir qu’un aliment ne contient aucun résidu », déclarent les signataires. Ils précisent que « quand on lit ’’zéro résidu’’, il faut en déduire ’’zéro résidu parmi les X qui ont été recherchés’’ ».

Obligations de résultats

La deuxième critique, plus globale, porte sur le fait que ces labels sont basés sur des obligations de résultats, et non des obligations de moyens.

« En plus d’être inexact, cet affichage ne répond absolument pas aux enjeux globaux liés à la réduction de l’utilisation de ces molécules », peut-on lire.

Selon les associations, cela « biaise les choix des consommateurs ». Elles estiment que même si les pesticides ne se retrouvent pas sur les étals, « ils se retrouvent dans l’air, dans l’eau et mettent en danger la santé des agriculteurs, la santé des riverains et tout simplement, l’ensemble des écosystèmes ».

Hélène Parisot

(1) Attac France, Bio Consom’acteurs, Commerce équitable France, Eau et Rivières de Bretagne, FNH, France Nature Environnement, Générations Futures, Greenpeace, Justice Pesticides, LPO, MABD, Miramap, OGM Dangers, WECF, WWF.