Les producteurs du bassin nantais ont vu leurs coûts de production de mâche augmenter jusqu’à 40 % ces derniers mois. En cause : la hausse du coût horaire du travail et l’interdiction du métam-sodium en désinfection des sols.

 

« La filière a, dans ce contexte, lancé un appel aux opérateurs de l’aval afin qu’ils prennent en compte cette réalité pour revaloriser les prix, tant sur le marché de gré à gré que dans le cadre de la contractualisation », précise un communiqué des Maraîchers nantais du jeudi 18 avril.

 

Appel entendu puisque « quelques enseignes semblent avoir donné des signes d’encouragement lors des négociations commerciales de printemps ».

« Encourager durablement des signes de solidarité »

La filière de production en appelle aujourd’hui au soutien des consommateurs pour encourager durablement des signes de solidarité s’inscrivant dans une démarche de responsabilité sociale et sociétale. L’objectif : maintenir leur « niveau de compétitivité et donc les emplois tout en garantissant la pérennité de cet emblème régional du patrimoine maraîcher nantais ».

 

Avec une production annuelle de près de 35 000 tonnes, le bassin nantais représente 85 % de la production nationale et plus de 50 % de la production européenne de mâche.