En février, d’après une enquête réalisée par l’institut ADquation pour le magazine Agrodistribution de mars 2017, les agriculteurs prévoient en masse de ne pas augmenter les apports azotés. Les résultats dépouillés par région traduisent une plus forte volonté de stabiliser les doses dans l’Ouest. En revanche, elle est l’unique région interrogée à n’avoir que peu ou pas d’agriculteurs qui n’en utilisent pas. À l’inverse, ces intrants sont boudés par 13 % des exploitants du sud. Au total, 62 % des agriculteurs épandront autant qu’en 2016, 24 % diminueront les doses, et 2 % les augmenteront.
Davantage de stabilité chez les céréaliers
Les différences sont marquées selon la production interrogée. Si 74 % des céréaliers assurent que les apports d’engrais azotés seront stables cette année, les éleveurs ne sont que 55 % à partager cet avis. À noter, sans surprise, que les agriculteurs en production animale sont 13 % à ne pas utiliser ce type d’intrants. Ceux qui portent la double casquette de polyculteur-éleveur sont plus nombreux à souhaiter réduire les épandages : 24 %, contre 15 % chez les éleveurs et le 13 % chez les céréaliers.
Enquête réalisée par téléphone du 2 au 6 février 2017 auprès de 402 chefs d’exploitation agricole ayant au moins 50 ha de SAU.