La campagne de chou-fleur de 2016-2017, démarrée en juin dernier, devrait enregistrer une baisse de 16 % sur 2015-2016 et de 24 % sur la moyenne des cinq dernières années. Alors que les cultures avaient déjà été touchées par les fortes pluies en juin, puis par le déficit hydrique de la fin d’été, l’hiver n’a pas amélioré la situation.
« Les gelées et la poursuite du déficit hydrique en janvier font que la récolte attendue parvient à maturité seulement en février », explique une note Agreste du ministère de l’Agriculture, publiée le 10 mars.
Les prix s’effondrent en février
Les cours sont, eux, restés fermes de juin à janvier. En février, alors que la production bretonne est arrivée en nombre sur les étals, les prix ont plongé. Ils sont passés pour la première fois sous la moyenne quinquennale, avec une dégringolade qui les conduit à 38 % en dessous de cette dernière.