L’ONG s’appuie sur une nouvelle étude (1) de Greenpeace Suisse pour affirmer que les valeurs limites des pesticides ne garantissent aucune sécurité. « En réalité, même si les limites fixées sont rarement dépassées, les risques éventuels sur la santé des consommateurs existent et sont masqués », indique l’ONG dans un communiqué diffusé le 17 novembre 2016.
Greenpeace ajoute même que « les valeurs limites basses servent avant tout à protéger les intérêts des agrochimiques que la santé des consommateurs ». C’est pourquoi elle exige un changement de paradigme qui tienne compte de la valeur limite combinée de toutes les substances nocives.
« La politique agricole devrait être orientée vers de meilleures pratiques et non pas en fonction des quantités de substances toxiques, que la majorité des producteurs est en mesure de respecter ou qu’ils acceptent. Pour les pesticides, une limite globale de 0,01 mg/kg devait être introduite, car il est tout à fait possible de produire des aliments sans pesticides », estime l’ONG.
(1) « Pesticides : des valeurs limites suffisantes pour notre assiette ? »